Déjà plus d’un mois et demi que j’ai (re)mis le pied sur le Nouveau Monde, un mois et demi durant lequel j’ai eu le temps de commencer à me familiariser à l’autochtone, à ses us et coutumes.

Mais ne commençons pas par le commencement : je suis donc à Mar del Plata, sympathique bourgade balnéaire de la Provincia de Buenos Aires, à environ 5h30 de bus de la Capitale, celle qui porte mal son nom.

Brisons le premier mythe : non, malgré l’appellation aguicheuse et comme vous pouvez le constater en image, la mer n’y est pas d’argent mais bel et bien de rouille et de béton. Je n’ai strictement aucune idée du pourquoi du comment de cette dénomination mais vous promet de mener l’enquête afin d’éclaircir ce mensonge éhonté.

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Si j’en crois les dires de ma colloc’, la ville fut érigée essentiellement autour de ses plages. Les grosses familles de Buenos Aires y avaient un petit chalet - quasiment tous démolis à partir des 50’s pour construire de jolis buildings, si je rencontre une de ces reliques je choppe une photo - et s’y doraient la pilule. C’est plus ou moins la même aujourd’hui - la ville passe de 500 000 habitants l’hiver à 5 000 000 l’été -, avec en plus une zone d’activité portuaire (cf. photo 1).

La ville est de fait assez tranquille en ce moment, tout comme moi d’ailleurs qui profite de n’avoir qu’un cours par semaine pour prendre du bon temps, glander sur la playa, me balader, apprendre l’argentino et écrire un peu, suivant à la lettre les indications parentales -« profite piston». Je dois avouer non sans fierté que j’excelle dans toutes ces activités, au moins pour ce qui concerne les trois premières.

Mar del Plata

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